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La question des déchets alimentaire implique t-elle une éducation à la consommation?
6 mai 2010

Un quart de la nourriture mondiale à la poubelle

Un quart de la nourriture mondiale à la poubelle

« Les aliments entamés se composent à 33 % de plats cuisinés, à 28 % de pain et à 22 % de fruits et légumes »

 

Au lendemain de fêtes, rares sont les foyers qui n’ont pas mis à la poubelle de nombreux restes de ces délicieux mets traditionnels. Ce gaspillage de nourriture n’a en réalité pas lieu qu’au moment des fêtes mais tout au long de l’année. Une récente étude britannique nous livre des chiffres spectaculaires : le gâchis alimentaire global pour nos voisins outre manche est estimé entre 18 et 20 millions de tonnes par an. Le gâchis alimentaire est non seulement nocif à l’environnement mais sur une planète où 963 millions de personnes souffraient de la faim en 2007, l’idée d’un gaspillage massif devient difficilement tolérable.

Consommateurs finaux, industriels de la transformation alimentaire, restaurateurs, traiteurs, ou encore détaillants et distributeurs, nous sommes tous auteurs d’une production de déchets alimentaires de plusieurs centaines de tonnes par an à travers le monde.

Le gaspillage alimentaire entré dans les mœurs

Intrinsèquement lié à l’évolution des habitudes alimentaires avec la réduction du temps de cuisine, la consommation accrue de plats déjà cuisinées et la consommation de masse, les déchets de type alimentaire n’ont cessé d’augmenter dans les sociétés industrialisées. D’après l’observatoire bruxellois, le gaspillage alimentaire ménager de produits entamés n’a cessé d’augmenter pour représenter 5,6 % de la poubelle de la ménagère en 2004. Les aliments entamés se composent à 33 % de plats cuisinés, à 28 % de pain et à 22 % de fruits et légumes. L’observatoire évalue à l’échelle planétaire, la part de nourriture jetée sans être consommée à un quart des aliments produits à l’échelle mondiale.

Le volume de déchets augmentant considérablement, la gestion des déchets organiques et alimentaires ajouté à celui des déchets d’emballage influe sur le coût de gestion et de traitement. Selon le quotidien britannique, The Independant, le gâchis engendré (de la production à la gestion des déchets) représente chaque année environ 30 milliards d’euros : une somme colossale, qui équivaut à cinq fois le montant de l’aide internationale annuelle accordée par le pays et serait suffisante pour sauver de la faim près de 150 millions de personnes.

Côté environnementale, l’alimentation considérée comme une des premières sources d’émissions de gaz à effet de serre génère, depuis la production jusqu’au traitement des déchets au total 20 % des émissions quotidiennes d’un français. D’après l’Ademe, un repas (non végétarien) représenterait 3kg de carbone rejetés. En réduisant le gaspillage c’est donc sur les émissions de CO2 que l’on peut agir activement. En Wallonie, des campagnes contre le gaspillage alimentaire s’organise pour palier une surconsommation devenu trop souvent systématique. En Angleterre, le WRAP (Waste & Ressources Action Programme) tente depuis la fin 2007 de sensibiliser les consommateurs à l’ampleur du problème et aux solutions simples qui peuvent être mise en place.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agir au quotidien pour réduire nos déchets

Il est possible d’agir et de réduire les quantités de produits jetés. Pour cela, nous vous suggérons plusieurs techniques faciles à mettre en place.

-Dresser une liste de course ciblant les achats nécessaires

-Tenir compte des dates de péremptions

-Conserver et cuisinez les restes

-Privilégier des courses régulières et les commerces de proximité

-Offrez à votre entourage les surplus de nourriture

- Stockez la nourriture dans des boites en plastique au frais afin de les conserver plus longtemps

source:developpementdurable.com

résumé: chiffres sur les déchets alimentaires et sur le gaspillage alimentaire.

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